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"CRAIGIE HORSFIELD". Collectif. Editions Institute of Contemporary Arts, Londres, en collaboration avec le Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne, 1992.

Ref LPB0910

CRAIGIE HORSFIELD

€45.00Prix
  • "CRAIGIE HORSFIELD". Collectif. Editions Institute of Contemporary Arts, Londres, en collaboration avec le Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne, 1992. Petit in-4, dos droit, couverture souple cartonnée photo (état d'usage). 128 pages. Texte en français, retranscription d'un entretien de 1991 entre Craigie Horsfield avec Jean-François Chevrier et James Lingwood, illustré de 45 reproductions photographiques noir & blanc, pleine page, par Craigie Horsfield. Ouvrage réalisé dans le cadre de l'exposition éponyme itinérante aux : institue of Contemporary Arts de Londres du 24 Octobre au 1er Décembre 1991 ; Stedelijk Museum d'Amsterdam du 18 janvier au 1er Mars 1992 ; Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne du 12 Mars au 18 Mai 1992 ; Kunsthalle de Zürich du 22 Août au 17 octobre 1992 ; Irish Museum of Modern Art de Dublin du 14 Novembre 1992 à Janvier 1993.

     

    "…Mon expérience en Pologne m'a confirmé, encore plus clairement, dans mon idée de la permanence de l'histoire, dans l'idée que ma propre culture ne faisait qu'un avec celle du 19ème siècle, du18ème siècle, et sans doute avec celle des siècles précédents. On avait partout l'impression, dans un tram, dans un parc ou dans un café, que la quotidienneté, le commerce quotidien de la vie, se jouaient de la même manière que dans les siècles passés. Partout et constamment. Tout le monde était pris dans le tissu, les amis, mais aussi les étrangers, les amoureux. Il est incroyablement douloureux d'admettre que les vies, l'existence même de ceux qu'on aime est faite de la même matière que celle de leurs parents, ou des générations qui les ont précédés. Ce n'est une chose facile à vivre. Cette conception de l'histoire nous confronte nécessairement avec ce que j'appelle le généalogique, quand la matière de notre être propre est mise en relation avec la matière physique de nos proches. Cette histoire se manifeste de la manière la plus viscérale, la plus sensitive qui soit. Nous en ressortons affaiblis bien sûr, puisque cette histoire ne nous dit plus que nous sommes au centre du monde ou que le futur est à nous, mais au contraire que nous ne formons qu'un seul corps avec nos ancêtres. La photographie, précisément, peut prendre en compte cette conception. C'est ce qui la rend inconfortable…"

     

    Ref LPB0910

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