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"JACQUES-HENRI LARTIGUE - LE CHOIX DU BONHEUR". Collectif. Collection Donations dirigée par Pierre Bonhomme. Edition La Manufacture, Besançon. 1992.

Ref LPB1010

JACQUES-HENRI LARTIGUE - LE CHOIX DU BONHEUR

95,00 €Prix
  • "JACQUES-HENRI LARTIGUE - LE CHOIX DU BONHEUR". Collectif. Collection Donations dirigée par Pierre Bonhomme. Edition La Manufacture, Besançon. 1992. in-4, couverture toilée noire sous jaquette photo. 280 pages. Textes en français de Richard Avedon, Shelley Rice, John Szarkowski, traduit de l’anglais par Arlette Grimot, préface de Bertrand Poirot-Delpech, illustré de très nombreuses reproductions photographiques, 230 en noir & blanc et 15 en couleurs, in-texte et hors texte, plusieurs en double-page, par Jacques-Henri Lartigue.

     

    "Une photographie d'un temps ancien peut être plus facilement intéressante qu'une photographie du temps présent. Capter la vie de notre environnement contemporain exige une vision pénétrante, car notre regard s'habitue aux miracles quotidiens. Aussi pourrait-on croire qu'il suffit aux images d'un vieil album d'être mises au point avec perspicacité et tirées avec soin pour révéler l'atmosphère et l'esprit du passé. Le temps joue en faveur d'une photographie correcte et, en cinquante ans, transforme un cliché banal en un souvenir émouvant, d'une douce nostalgie teintée de poésie. Mais la photographie de Jacques-Henri Lartigue est différente : dans son cas, le charme d'un monde disparu pourrait bien cacher la beauté profonde de l'œuvre. Car ces images portent la marque du génie : une nouvelle manière de percevoir, poétique et graphique…

    Si la qualité graphique des œuvres de Lartigue rappelle les tableaux de Degas, Toulouse-Lautrec et quelques autres, c'est peut-être parce qu'ils furent sensibles à sûrement pas parce qu'un l'image photographique gamin de dix ans a tiré un enseignement des œuvres de ces peintres ou des estampes japonaises. Au-delà des aspects purement formels de sa vision, Lartigue a découvert un nouveau sujet. Il reconnaît le moment fragile où se révèlent les relations humaines. Les personnages de Lartigue sont conscients de leur présence mutuelle, comme nous le sommes de leurs pensées... Le photographe aurait pu être invisible, et en tant que photographe peut-être le fut-il, car à cette époque un appareil photo était rarement un jouet d'enfant. Souvent, comme chez les poètes lyriques, les années de créativité d'un photographe passent trop vite. Son art n'est nourri que par sa propre ardeur à vivre ; le médium est un simple et austère intermédiaire. Quand le sens de l'observation du photographe faiblit, les purs plaisirs du métier sont une pauvre consolation…" John Szarkowski, Mai 1963.

     

    Ref LPB1010

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